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Penser le monde pour mieux le visualiser… et le transformer : goodd. vers de nouveaux imaginaires

Goodd est un projet coopératif issu de la première édition de la CEC.
Goodd parle de créativité, d’innovation, de sciences humaines.
Goodd veut inspirer les entreprises, les marques, les médias et les institutions à passer à l’action.
Goodd veut changer le monde, en changeant le regard qu’on pose sur lui.

goodd

Les projets coopératifs CEC, qu’est-ce que c’est ?

Au démarrage de la CEC, lors du premier parcours en 2021/22, l’accent a été mis sur l’élaboration des feuilles de route individuelles. Puis l’idée de développer des projets coopératifs, en complément de ces feuilles de routes, a rapidement émergé.

Selon Céline Crosnier, initiatrice du projet à l’époque avec Armelle du Peloux : “L’intention première des projets coopératifs était de faire expérimenter la concertation et la coopération aux participants et de faire émerger des projets au service du bien commun. Cette expérience permet d’appréhender la bonne posture pour créer des écosystèmes de coopération, mettre en place des nouvelles formes d’organisation, remettre son business model dans le cadre des besoins humains fondamentaux, et étendre sa proposition de valeur aux champs humain et environnemental.”

Après des débuts quelques peu chaotiques 😅, les groupes de travail se sont finalement constitués de manière spontanée, suivant les affinités, les savoir-faire, et les enjeux de chacun, avec un objectif partagé : identifier en équipe une problématique à résoudre, définir une solution commune qui soit à la fois “à impact” et réaliste.

L’organisation des groupes de travail autour des besoins humains fondamentaux est inspirée des groupes de travail de la Convention Citoyenne pour le Climat, adaptée aux activités des entreprises :  apprendre et transmettre ; communiquer ; être en bonne santé physique et mentale ; s’équiper ; gérer les ressources naturelles et l’énergie ; se déplacer ; se divertir ; se loger / habiter ; se nourrir ; travailler et créer ; financer le monde résilient.

Après quelques mois de travail, avec le soutien de l’équipe CEC – Benjamin Kerevel, Anne Maurin, Marie Pelpel et Gregory Lecointre – 25 projets ont débouché sur des propositions, à différents niveaux de concrétisation, et avec un impact dans des domaines très variés : des actions concrètes de coopérations territoriales, des projets visant à inspirer citoyens et entreprises à s’engager dans des actions régénératives, des référentiels à destination des entreprises et des citoyens, et des projets de lois et de réglementations incitant par exemple à la prise de conscience de l’impact carbone individuel. Pour en savoir plus, consultez notre rapport final page 116 à 123.

Goodd est l’un de ces projets coopératifs issus de la première édition de la CEC !

Interview de Gaël Clouzard (Détroit) et Joffray Bruggeman (Davidson) sur le projet goodd.

Bonjour Gaël, bonjour Joffray, pour commencer pouvez-vous nous expliquer l’origine du projet ? Quel est l’enjeu ? Quelle est la vision ? Quelle est l’ambition ?

Tout commence à la première édition de la CEC, en 2021/22. Nous étions un groupe de travail réuni dans le cadre des ateliers collectifs sur les « besoins humains ». Autour de la table étaient réunies plusieurs entités comme Davidson, Live Nation, Vulcania, Détroit et d’autres. L’idée de cet atelier était de trouver des solutions à impact autour de l’industrie du divertissement et travailler sur leurs faisabilités.

Très vite en tant que professionnels, nous avons pris le parti d’être efficace et réaliste sur les idées que l’on pouvait développer. Le concept d’un média s’est vite positionné comme un projet faisable et surtout efficace. Au début goodd fut focalisé sur le divertissement et son impact mais très vite ouvrir l’éditorial sur la planification écologique dans toute sa dimension s’est imposé comme une nécessité.

Qu’est-ce que c’est exactement goodd. et comment ça fonctionne ?

Notre volonté est d’avoir un impact culturel et inspirer les entreprises, les marques, les médias et les institutions à passer à l’action. Goodd est né avec un éditorial basé sur du journalisme de solutions et un référentiel d’impact autour des Objectifs de Développement Durable ( ODD ) de l’ONU. Ces deux piliers posent les bases de notre raison d’être et de la manière dont nous sélectionnons et traitons les sujets via trois univers : l’innovation, la créativité et les sciences humaines.

La construction de notre éditorial a pour vocation de regrouper tous les sujets dans 3 univers  bien identifiés et complémentaires. La simplicité, ce qui  est parfois compliqué à mettre en place, a pour but une compréhension directe des thèmes abordés dans le média. La créativité laisse la place à la visualisation et aux nouveaux récits. La théorie ne suffit plus. Il faut montrer le changement et expliquer que le futur souhaitable est déjà là. L’innovation doit mettre en lumière les idées, les audaces et un nouveau visage du progrès autour des technologies et de la sobriété. C’est avant tout de l’optimisme et du courage pour trouver des solutions. Le troisième univers est l’amorce des deux premiers. Les sciences humaines parlent des nouveaux usages et comportements des individus et des sociétés. Il est primordial de comprendre et d’analyser les changements de sociétés – les peurs comme les espoirs – pour agir en conséquence et trouver des solutions dignes de ce nom.

Une grande partie de notre éditorial est lié à la planification écologique que nous essayons d’appliquer à goodd. Comme par exemple, la deuxième version de notre site média qui a été travaillé pour avoir une empreinte carbone la moins élevée dans sa conception ou son fonctionnement. Un fonctionnement qui est aujourd’hui une vraie réussite car nous avons avec Davidson immergé les serveurs dans un bain d’huile pour réduire leur consommation énergétique. C’est une énorme avancée pour un média.

Quel volume de travail ce projet représente-t-il ? Avec combien de personnes : à l’origine et maintenant ?

C’est l’autre facette de goodd. Une aventure humaine qui s’est orientée vers un projet de co-création avec des personnes qui ne se connaissaient pas. Un vrai cas d’école ! Ce projet, teinté, de bon sentiment aurait pu exploser au bout d’une semaine mais il n’en fut rien. Chaque personne a su écouter et avancer en évitant de trop laisser de place à l’égo et à son entité respective. Aujourd’hui goodd c’est trois entreprises (Live Nation, Davidson et Détroit) et une dizaine de personnes avec chacune son territoire et ses prérogatives.

Nous fonctionnons de manière horizontale. Chacun connait son job et ses redevabilités : Davidson la partie technique, Détroit l’éditorial et Live Nation l’animation de nos réseaux. Certes ce n’est pas toujours évident de répondre présent car nous avons tous nos contraintes professionnelles mais nous faisons toujours en sorte de ne pas affecter le média. L’envie d’amener sa pierre à l’édifice de la planification écologique nous fait avancer d’une seule voix. Nous avons donc des comités éditoriaux et d’organisation toutes les semaines.

goodd_visuel

Où en est le projet aujourd’hui ? Qu’est-ce qui a été réalisé ? Quels résultats observez-vous ?

Le projet aujourd’hui se porte bien ! Nous avons fait évoluer notre plateforme média et l’audience a suivi. Nous avons augmenté notre périodicité passant d’une newsletter mensuelle à une newsletter hebdomadaire. Le contenu aussi va évoluer avec l’arrivée de podcasts et nous l’espérons, courant 2024, d’un format vidéo. L’augmentation du contenu et donc un surcroit d’activité est motivé par deux facteurs : les retours positifs de nos lecteurs qui forment désormais une communauté d’entrepreneurs à impact et l’envie de l’équipe de faire encore plus et mieux.

Quelle est votre perspective pour l’avenir ? Comment avez-vous envie de déployer ce projet ? D’aller plus loin ?

Nous avons des ambitions de développement surtout pour augmenter notre communauté. Nous voulons porter notre message, notre vision mais aussi celle de la CEC. Goodd n’a pas vocation à remplacer d’autres médias sur la transition écologique mais être un complément avec sa propre tonalité, son caractère et son audace.

De quelle aide auriez-vous besoin pour accomplir cela ?

Nous avons un modèle économique permettant au média de devenir pérenne. Maintenant il faut le mettre en place. Notre ambition est de créer des revenus qui ne devront pas tenir compte de la publicité, des abonnements voire même de prestations de services. Certes ce triptyque est possible mais il ne doit pas être l’Alpha et l’Omega de notre modèle économique. Et pour mener à bien notre vision d’un média indépendant et pérenne, nous avons besoin de ressources et sommes à l’écoute de nouveaux partenaires permettant d’augmenter la visibilité et la vision de goodd.

Merci à vous deux pour vos réponses. Longue vie au projet goodd. !

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Projet coopératif CEC : “goodd. vers un nouvel imaginaire”

Penser le monde pour mieux le visualiser
Sciences humaines, innovation et créativité, goodd. c’est trois univers, censés vous amener de l’inspiration et traiter toutes les arcanes de la société pour mieux la transformer via du journalisme de solutions.

Ca veut dire quoi goodd. ?
Alors dans goodd. vous avez good. Jusque-là, c’est assez clair. Mais goodd. c’est aussi GO ODD ! Nous avons voulu comme référentiel d’impact du média et notre raison d’être porté les Objectifs de Développement Durable et les déployer dans notre éditorial.

Les canaux goodd.
Une plateforme media et une newsletter hebdomadaire

Les contributeurs au projet
L’équipe ci-dessous intègre les fondateurs, la rédaction et les experts réseaux sociaux et plateforme numérique. Plus d’infos ici !
Gaël Clouzard, Joffray Bruggeman, Lou Ribeyron, Pierre-Antoine Gannard, Julien Hamel, Bertrand Bailly, Matthias Leullier, Laura Jaud, Benjamin Adler, Benoit Sorrel-Dejerine, Frédéric Bazil, Eric Espinosa, Florence Berthier, Dyssia Hayat, Matthieu Taret

https://goodd.fr/

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