CEC Provence-Corse
Session 3
4 → 5 Mai 2023
Explorer et itérer vers de nouveaux modèles économiques régénératifs du vivant : communs, permaculture, bio-inspiration… Se donner un nouveau récit et un cap à visée régénérative horizon 2030 qui retrouve un ancrage dans les territoires, dans une dynamique écosytémique.
Après la session 1 de janvier, consacrée au partage du constat sur le dépassement des limites planétaires, la session 2 de mars avait permis de lancer l’exploration individuelle et collective des façons concrètes de revenir dans le « donut » d’une économie respectueuse du système Terre comme des besoins humains.
Ainsi, la raison des entreprises commence à être repensée, la rédaction des feuilles de route est bien entamée, de nouveaux modèles économiques à visée régénérative et systémique se dessinent…
Le webinaire intersession “Embarquer l’équipage” a réuni des témoignages et retours d’expériences d’anciens participants soucieux de faire adhérer leurs collectifs à ces nouvelles directions.
A mi parcours, la session 3 s’attache à ce que ces nouveaux modèles intègrent la dimension du vivant comme composante incontournable et systémique des organisations.
Ainsi, la session 3 propose aux participants :
⇒ d’explorer un nouveau récit et son cap à visée régénérative,
⇒ d’intégrer la biodiversité et le vivant dans leurs feuilles de route,
⇒ d’être en capacité à questionner et explorer leurs offres, produits, services, modèle économique, chaine de valeur à l’aune du vivant.
Elle permet à chaque participant d’explorer sa connexion, directe ou indirecte, au vivant.
JOUR 1
A leur arrivée jeudi à 14h, les participants sont accueillis par un atelier de “re-connexion au vivant”. Après une courte lecture partagée d’extraits de “L’homme qui plantait des arbres” de Jean Giono, ils expérimentent, les yeux fermés, une méditation sensorielle d’objets naturels glanés dans les jardins et posent quelques mots inspirés par l’expérience sur un papier ensemencé, symboliquement ensuite accroché à un arbre.
alumni du premier parcours
Quelques notes :
⇒ Remplacer le “comment” par le “et si ?
⇒ Se faire aider pour sa FDR
⇒ Former ses collaborateurs, coopérer (coopétition, exemple du vrac mis en test à plusieurs marques concurrentes), tester, planifier les renoncements.
⇒ Faire une Analyse du Cycle de Vie de ses produits permet de compresser leurs impacts
⇒ Spolier: “n’achetez pas de crème antiride”
⇒ Parler de prospérité et pas de croissance
⇒ QG de Mustela : “et si nos offres étaient essentielles, locales et réparatrices des écosystèmes où les familles vivent.”
alumni du premier parcours
Autopoïèse : manière dont les écosystèmes entretiennent d’eux-même des échanges et comment ils se régénèrent, sont symbiotiques. = Capacité de régénération du système vivant planétaire.
Le système terre n’est pas autopoïétique, elle a besoin de l’énergie du soleil.
Le vivant ne fait que se ramifier, il n’y a pas de vivant sans diversité.
“La vie crée les conditions propices à la vie”
⇒ créons les conditions propices à notre vie
⇒ qu’est-ce qui doit absolument être préservé?
Le vivant n’est pas du côté du problème mais du côté de la solution.
Intervention de Brieuc Saffré et Justine Laurent de Circulab qui présentent l’atelier à suivre qui a pour intention de poser l’économie circulaire comme composante de l’économie régénérative.
JOUR 2
Ateliers avec l’Institut des Futurs Souhaitables
Cécile Poujade (IFs et Agir pour le Vivant) & Hugo Bachellier (IFs et Ceebios)
S’inspirer du vivant pour concevoir des produits et services à visée régénérative
Ateliers sur la permaéconomie
Emmanuel Delannoy
S’inspirer des principes de la permaculture pour aller vers le régénératif
Atelier avec Immaterra
Impulser la coopération pour activer un modèle économique régénératif
Les Alchimistes (Cédric Davoine) → https://alchimistes.co/
Ovinalp (Hervé Bresson et Eric Giovale) → https://www.ovinalp.fr/
Et synthèse avec les intervenants du matin
Diplôme d’ingénieur en poche, Maxime est parti 2 ans en camion pour étudier les problématiques de l’eau dans le monde. Rentré en France en 2007, il prend la direction de la maison d’éditions Deyrolle dont il remet au goût du jour les supports pédagogiques illustrés, en concevant plus de 150 affiches thématiques sur les enjeux du développement durable. En parallèle, il monte Blue Bees, la première plateforme de financement participatif habilitée à proposer du prêt rémunéré, en se spécialisant sur les projets alimentaires et agricoles.
Il découvre le biomimétisme (et co-fonde l’association Biomimicry France en 2010), puis la permaculture. Il se forme alors au maraîchage biologique et s’installe en Touraine en 2014 pour fonder l’association Fermes d’Avenir et lancer sa propre microferme expérimentale. Impliqué dans les Etats Généraux de l’Alimentation, il propose plusieurs amendements, dont un sur le paiement pour services écosystémiques, voté puis censuré par le conseil constitutionnel. Il quitte Fermes d’Avenir début 2019 pour lancer la Bascule, un mouvement de lobbying citoyen, accompagné de dizaines d’étudiants déterminés à changer le système, avant de mettre sur pied et en œuvre une idée qui le titille depuis plusieurs années, le transport de passagers à la voile (il ne prend plus l’avion depuis près de 10 ans).
En parallèle de Sailcoop, il lance l’association Planteurs d’Avenir, un réseau de pépinières participatives sur les territoires pour permettre à des citoyens et des paysans de s’engager pour l’agroforesterie.
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La CEC est une association d’intérêt général dont la vocation est d’organiser des parcours de prise de conscience et de transformation pour décideurs économiques afin de rendre irrésistible la bascule d’une économie extractive vers une économie régénérative d’ici 2030.
