La CEC me semblait à l’origine être une aventure complètement folle, dont les chances de succès me paraissaient infimes. Emmener des entreprises parfois bien instituées et héritières d’un passé fossile sur une voie destinée à non seulement répondre aux enjeux climatiques, mais aussi à devenir régénératrices du vivant relevait d’un pari des plus osés. Un an et demi après, force est de constater que le défi est réussi. Non seulement les dirigeants ont pu construire des feuilles de route éprouvées par leurs pairs, mais ils ont aussi pu se reconnecter à ce qui fait leur humanité, qui parfois pouvait avoir tendance à s’effacer devant les responsabilités qui sont les leurs. La CEC ne se limite donc pas simplement à 6 séances de travail et de réflexion, c’est aussi une aventure collective qui successivement met une claque, donne espoir et confère une raison d’être à ces dirigeants, par-delà les simples considérations économiques et d’emploi. Nul doute que nous aurons besoin de dizaines, voire de centaines d’autres CEC pour engendrer une bascule proportionnelle à la hauteur de la marche. Mais, contrairement à mon scepticisme d’il y a 18 mois, je sais désormais que vous y parviendrez ! C’est tout ce que je nous souhaite, pour le monde de l’entreprise dans son ensemble, mais aussi pour nos sociétés en général.

La transition vers la durabilité porte des enjeux considérables de transformation pour notre économie, notre société et notre chaîne de valeur. Dans cette transition, les entreprises jouent un rôle essentiel, par le poids de leur propre impact, par leur potentiel d’influence, et surtout parce qu’elles sont sources d’investissement et d’innovation majeures. Et, malgré leurs motivations et leur engagement, le défi reste immense. Repenser nos modèles est un processus long, compliqué et semé d’embûches dans un contexte difficile. Grâce à son programme innovant, ses méthodes, la richesse de ses intervenants et surtout la force du collectif, le parcours construit par la CEC a permis à 150 dirigeants issus de tous types et tous secteurs d’activité de dessiner la mise en œuvre de cette transformation, passer de l’intention au concret. La CEC a su ainsi se positionner en tant que réel « accélérateur » de la transformation.

La CEC en 3 mots : Confiance, Enthousiasme, Courage. Confiance des organisateurs et des participants pour se lancer dans une telle aventure. Enthousiasme réel, joyeux et communicatif. Courage pour oser entreprendre différemment. Bravo et Respect

Vous avez créé un imaginaire entier dans lequel les entreprises elles-mêmes veulent s’insérer, dans un monde soutenable. À ceux qui disent que ça n’est pas possible, nous montrerons vos réussites. À ceux qui disent qu’il suffit d’une volonté individuelle, nous montrerons aussi vos échecs et vos difficultés. Et à ceux qui sont à bout, qui disent que ça ne sert plus à rien, nous communiquerons votre force. Car nous voulons vous remercier pour ce que vous avez fait, mais aussi vous dire que la route va encore être longue et que nous avons besoin de vous pour que vos entreprises ne soient plus seulement des exemples, mais qu’elles soient la norme.

Le parcours CEC est réellement novateur. Il conjugue élan collectif et introspection personnelle, offre à la fois apports théoriques de haut niveau et témoignages pragmatiques de dirigeants, appréhende les sujets de l’urgence environnementale de façon systémique tout en donnant les clés aux dirigeants pour préparer leur feuille de route opérationnelle. La CEC déclenche une prise de conscience de la nécessaire bascule de l’économie et enclenche une mise en action au cœur des entreprises.