Constat et monde d'après

Avant même l’existence du GIEC créé en 1988, Gerhard Krinner nous a précisé que les premiers calculs, fiables, de prédiction du climat existent depuis les années 1960-70.

Le dernier rapport du GIEC indiquent que les changements climatiques récents sont généralisés, rapides, et qu’ils s’intensifient. Nous pouvons parler d’accélération ou d’emballement climatique sans précédent. Entre 1850 et 2020, l’évolution de la température de surface globale est de +1,1°C. Et si le seuil des 1,5°C sera dépassé en 2100, quel que soit le scénario de réduction des GES, il faut savoir que nos politiques climatiques actuelles nous mènent vers +3,2°C.

Les activités humaines sont incontestablement à l’origine de ces changements et sont de trois types : utilisation des énergies fossiles, changement de l’utilisation des terres et émissions de gaz (méthane, gaz fluoré…). Il existe toutefois une forte disparité au sein des populations selon les pays et revenus : par exemple, 10% des ménages les plus riches sont responsables de 40% des émissions de GES. Ce seront pourtant les plus vulnérables, qui ont contribué le moins au réchauffement, qui seront les plus impactés. En Europe, les 4 risques clés sont : des températures chaudes extrêmes, une agriculture fragilisée, des pénuries d’eau et des inondations plus fortes et intenses.

Enfin, Gerhard Krinner insiste : le climat de demain dépend des décisions que nous prenons aujourd’hui, et chaque dixième de degré de réchauffement évité compte.

→ 6ème rapport du GIEC : Climate Change 2021: The Physical Science Basis