De la pensée à la finance systémique : quand les visions s’assemblent
L’investissement systémique visant la transformation des systèmes peut-il constituer une réponse aux chocs externes ?
L’investissement systémique visant la transformation des systèmes peut-il constituer une réponse aux chocs externes ?
Le biorégionalisme est un concept qui a émergé dans les années 1970, quels en sont les principes fondateurs ? En quoi cette approche peut-elle servir d’outil stratégique pour les collectivités dans la gestion des risques climatiques ? Quels nouveaux modèles économiques peuvent émerger lorsque l’on passe de la mondialisation à une résilience localisée et biorégionale ? Comment les deux systèmes interagissent-ils pour prospérer ? Existe-t ’il des territoires en France ou en Europe qui adoptent ces principes ? Ces biorégions peuvent-elles devenir des centres florissants de “santé planétaire” ?
Cet article vous propose une plongée dans les principes fondateurs du biorégionalisme avec quelques exemples concrets de territoires (en France et en Europe) qui adoptent cette approche et qui considèrent l’organisation humaine en harmonie avec les caractéristiques naturelles de son milieu (climat, biodiversité, relief, hydrologie) avec des ressources locales utilisées de manière durable et régénérative pour assurer la résilience des communautés.
Quels principes écologiques et éthiques constituent les fondements d’une finance à visée régénérative ? Sur quels concepts ces principes s’appuient-ils ? Quels sont les ingrédients indispensables ?
Avant de faire la lumière sur les principes fondateurs d’une finance à visée régénérative tels que définis par les pionniers de la régénération, explorons où se situe la durabilité dans ce cadre et en quoi est-elle complémentaire de la régénération ? Nous observerons ensuite quels sont les ingrédients indispensables pour dessiner l’économie et la finance de demain.
En cette rentrée, les participants des Parcours CEC Nouveaux Imaginaires et Hauts de France se sont retrouvés le temps d’un webinaire avec Olivier Hamant, chercheur au laboratoire de reproduction et développement des plantes à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, directeur de l’Institut Michel-Serres. La thématique : le passage de la performance à la robustesse et les nouveaux imaginaires induits. Voici en quoi ce changement de paradigme est important pour qui s’oriente sur la voie du régénératif.
La Convention des Entreprises pour le Climat (CEC), créée en décembre 2020, est une association d’intérêt général ayant pour vocation l’organisation de parcours de prise de conscience et de transformation destinés aux décideurs économiques. Après un kick-off prometteur le 20 février chez My Little Paris, la première session du parcours Nouveaux Imaginaires s’est déroulée les 23 et 24 avril 2024 à l’Académie du Climat à Paris. Cet événement d’envergure a rassemblé des scientifiques, des artistes, des intellectuels ainsi que des chefs d’entreprise et des créatifs culturels œuvrant au sein d’une soixantaine d’organisations telles que Publicis, Havas, Netflix, Ubisoft, ou encore Bayard. Tous autour d’un objectif commun : redéfinir notre rapport au monde face à l’urgence climatique.
< BLOG L’entreprise régénérative, pourquoi ? Avant même de dresser les contours de ce que serait une entreprise régénérative, la question à se poser, finalement,… Lire la suite »Une entreprise régénérative, c’est quoi ?
Après la lucidité et la prise de conscience sur l’état du monde de ce début d’embarquement, les prolégomènes du « que faire » avec l’Institut des Futurs souhaitables qui portait sur lui la promesse de l’après-midi : prospective, imaginaire et volonté.
La crise écologique nous invite à un changement de paradigme de même ampleur que la révolution copernicienne : nous devons apprendre à réencastrer notre activité à l’intérieur des limites planétaires et des cycles de la biosphère. Pour ce faire, réduire l’impact de nos systèmes productifs ne suffira pas. Plus qu’un changement d’ambition, le monde économique est invité à un renversement de ses logiques et valeurs : d’une recherche de performance financière friedmanienne à une logique de contribution et de préservation du vivant, de l’abondance des ressources à la sobriété, d’une logique d’achat à une logique de vigilance sur les critères d’achat.
Il nous a été proposé il y a quelques mois de faire la conférence inaugurale de la CEC. 150 Dirigeants tous secteurs et tailles d’entreprises confondus et 150 Planet Champions qui vont déployer un plan d’action dans leurs entreprises, c’était une nouvelle configuration pour nous et surtout une superbe opportunité de réaliser avec un gros impact ce que nous ambitionnons depuis le début de notre activité : faire comprendre, réagir et mettre en mouvement les acteurs de la société, notamment bien sûr les entreprises. De l’atmosphère pendant la conférence et des échanges que nous avons eus le jour même, le lendemain et les jours suivants, nous avons perçu une superbe énergie et une grande envie de la part des participants de prendre le défi à bras le corps.
Fabrice Bonnifet est président du Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D), directeur RSE, Qualité & Sécurité du Groupe Bouygues et membre du Comité de Garants de la Convention des Entreprises pour le Climat. Nous vous proposons ici avec son autorisation une tribune (initialement publiée sur le site de La Tribune) qui résonnera particulièrement avec le travail de nos Dirigeants et de leurs Planet Champions. Son opinion : les stratégies RSE des entreprises, nées en réponse à l’accroissement de la régulation imposée ou volontaire, n’auront permis que très peu d’avancées significatives sur les fronts de la biodiversité et du changement climatique.