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Interview de Raphael Zaccardi

Interview du Président directeur général de Caterpillar France, Raphael Zaccardi.

Caterpillar France a été sélectionnée pour participer à la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC) qui se tiendra de septembre 2021 à juin 2022. La CEC réunira 150 dirigeants d’entreprises issus d’une grande variété de secteurs, pour les aider à mesurer le défi d’une réduction de 55% des émissions de GES d’ici 2030 et les accompagner dans la co-construction de feuilles de route pour y arriver.

Quel est l’enjeu écologique principal de votre entreprise dans son secteur d’activité ?

Fondée sur des valeurs fortes, dont la durabilité, Caterpillar France s’efforce de décliner ses engagements RSE par l’innovation et l’amélioration continue pour réduire l’empreinte carbone de toutes ses opérations.

  • La R&D travaille sur des engins à zéro émission, et sur l’allongement de leur durée de vie et leur réutilisation (économie circulaire) ;
  • Les procédés de production sont revus pour être plus climato-compatibles avec la réduction de la consommation d’énergie et des déchets ;
  • L’entreprise aide ses clients à mieux définir leurs besoins et sensibilise ses collaborateurs aux objectifs sociétaux de durabilité et du Climat.
Qu’est-ce qui vous empêche d’avancer aujourd’hui ?

Le principal frein est la technologie et l’infrastructure actuellement disponible pour fabriquer et faire se mouvoir des engins de 80 tonnes avec de l’électricité et de l’hydrogène.

Nous avons aussi besoin de la prise de conscience et de l’engagement de tous les stakeholders.

Qu’est-ce qui pourrait débloquer la situation pour votre entreprise et pour votre industrie ?
  • La prise de conscience de cet enjeu par tous les collaborateurs grâce à la communication, l’éducation (avec l’atelier La Fresque du Climat par exemple) pour aller plus vite, être plus ambitieux, plus structurés et donc plus impactants.
  • Le progrès technologique : les innovations existent, et il nous faut accélérer leur mise en application pour répondre aux nouveaux enjeux environnementaux.
  • Aller encore plus loin dans l’économie circulaire et la réutilisation des engins ainsi que de nos procédés industriels.
Qu’attendez-vous de votre participation à la CEC ?

L’objectif de la CEC coïncide parfaitement avec notre stratégie : « winning together » (réussir ensemble) : intégrer les défis, aller chercher toutes les perspectives pour trouver ensemble les meilleures solutions au sein de l’écosystème dans lequel nous opérons.

Je compte beaucoup sur l’élan donné par la CEC pour :

  • Apprendre en tant que personne, citoyen et dirigeant grâce à la forme et la puissance de l’organisation mise en place – le collectif, la diversité des membres et des expériences, et les garants ;
  • Devenir un dirigeant plus capable, structurer ma pensée pour apporter sens, vision et pragmatisme dans la démarche de l’entreprise Caterpillar France et de la corporation Caterpillar Inc. ;
  • Œuvrer pour quelque chose de plus grand – la France, la planète – et donner du sens à mon engagement personnel.

Et prendre plaisir à faire tout cela !

Interview réalisée en juillet 2021 par Claire de Bourmont

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“Les territoires, véritables “centres de santé” résilients et florissants grâce à l’approche biorégionale ?”

Le biorégionalisme est un concept qui a émergé dans les années 1970, quels en sont les principes fondateurs ? En quoi cette approche peut-elle servir d’outil stratégique pour les collectivités dans la gestion des risques climatiques ? Quels nouveaux modèles économiques peuvent émerger lorsque l’on passe de la mondialisation à une résilience localisée et biorégionale ? Comment les deux systèmes interagissent-ils pour prospérer ? Existe-t ’il des territoires en France ou en Europe qui adoptent ces principes ? Ces biorégions peuvent-elles devenir des centres florissants de “santé planétaire” ? Cet article vous propose une plongée dans les principes fondateurs du biorégionalisme avec quelques exemples concrets de territoires (en France et en Europe) qui adoptent cette approche et qui considèrent l’organisation humaine en harmonie avec les caractéristiques naturelles de son milieu (climat, biodiversité, relief, hydrologie) avec des ressources locales utilisées de manière durable et régénérative pour assurer la résilience des communautés.

D’où vient le concept de biorégion ?

Peter Berg, écologiste et écrivain américain, est considéré comme le père fondateur du biorégionalisme. Ancien membre du mouvement Digger à San Francisco dans les années 1960, il a développé une vision où les sociétés humaines s’organisent selon les réalités écologiques et culturelles propres à chaque région. Il est le fondateur de la Planet Drum Foundation, une organisation promouvant le biorégionalisme comme alternative aux modèles politiques et économiques centralisés.

Quels sont les principes fondateurs de cette approche ?

Cette approche privilégie l’autosuffisance locale plutôt que la dépendance aux réseaux mondialisés, notamment en matière de production alimentaire, énergétique et industrielle. Elle s’appuie sur les circuits courts, la permaculture, les énergies renouvelables et la valorisation des savoir-faire locaux.

Le biorégionalisme s’inspire des savoirs indigènes qui considèrent le territoire comme un élément central de l’identité et de l’organisation sociale. Chaque biorégion possède une identité culturelle unique, façonnée par son histoire, sa langue, son artisanat et ses traditions. Cette approche encourage la préservation et la transmission des savoirs locaux, essentiels à la résilience et à la cohésion sociale. Elle privilégie une production à petite échelle, adaptée aux ressources et aux capacités de chaque territoire, rejetant l’extractivisme et la croissance illimitée au profit d’un développement respectueux des cycles naturels et des besoins réels des populations.

Le biorégionalisme favorise des décisions prises au plus proche des habitants et des réalités du territoire. Il valorise la démocratie locale, la participation citoyenne et une gestion communautaire des ressources. Au-delà d’une simple gestion durable des ressources, cette approche vise une véritable intégration des sociétés humaines dans les écosystèmes impliquant la restauration des milieux naturels, le développement de la biodiversité et la réinvention de l’habitat et de l’urbanisme en accord avec les contraintes écologiques locales.

Bien que chaque biorégion soit encouragée à être autonome, l’interdépendance entre territoires est reconnue et organisée sur des bases d’échanges équitables et de complémentarités naturelles. Ce modèle évite l’exploitation des ressources d’autres régions et limite les inégalités.

Dans son ouvrage « Regenerative Development and Design : A Framework for Evolving Sustainability », coécrit avec Pamela Mang, Ben Haggard explore le biorégionalisme comme une composante essentielle du développement régénératif. L’ouvrage souligne l’importance de concevoir des environnements bâtis et des communautés qui, au-delà de la simple réduction de leur impact écologique, contribuent activement à la régénération des écosystèmes locaux et au bien-être des populations. Pour approfondir cette approche, Ben Haggard participe également à une série de vidéos intitulée « Regenerative Development », où il explore les principes clés du développement régénératif et l’importance de travailler en harmonie avec les systèmes vivants des territoires.

En quoi une planification biorégionale aiderait-elle les collectivités à mieux anticiper et absorber les chocs ?

Face à la convergence des crises, les collectivités peuvent renforcer leur résilience en favorisant l’agriculture locale et la production d’énergies renouvelables adaptées au territoire, ainsi, réduire leur dépendance aux importations et aux fluctuations du marché mondial. En encourageant des systèmes économiques locaux et circulaires, en gérant durablement l’eau, les sols et les forêts à l’échelle locale et en impliquant les habitants dans les décisions, elles peuvent renforcer la cohésion sociale et la capacité à réagir aux crises. Une planification biorégionale peut permettre d’adopter des stratégies adaptées aux spécificités écologiques de chaque territoire, comme la gestion des risques liés aux incendies, aux sécheresses ou aux tempêtes.

De la mondialisation à une résilience biorégionale : vers quels modèles économiques ?

Le passage d’un système mondialisé, basé sur des chaînes d’approvisionnement longues et l’optimisation des coûts à l’échelle globale, à un modèle de résilience localisée et biorégionale entraîne l’émergence de nouvelles formes d’économie. Ces modèles visent à développer des filières locales où les déchets d’une activité deviennent une ressource pour une autre, où la régénération des écosystèmes a une valeur économique (par exemple, l’agriculture régénérative et la reforestation productive). L’économie de proximité et les circuits courts sont privilégiés, l’industrie est délocalisée dans une logique artisanale renforcée par la technologie. Les coopératives et les entreprises à mission (SCOP, SCIC) réinvestissent leurs bénéfices dans le territoire, et l’économie repose sur les communs et le partage d’infrastructures (coworking rural, fablabs, habitats partagés, mobilité partagée). La gestion des ressources naturelles et des infrastructures stratégiques est confiée aux communautés locales, tandis que des plateformes numériques locales facilitent une gouvernance transparente et démocratique.

Source image : Map of the River Nile Estuary with the Cities of Rashid and Burullus on Each Side, by Piris-Reis (1465-1555) // Walters Art Museum / W.658.306b – Repérée dans L’espérance biorégionale, topophile.net

Quelle interaction entre résilience biorégionale et mondialisation : vers une hybridation intelligente ?

La mondialisation et la biorégionalisation ne sont pas en opposition totale. L’enjeu est de créer une articulation entre production locale et interdépendances globales choisies : On produit localement ce qui est vital (alimentation, énergie, matériaux de base) tout en maintenant des échanges internationaux pour les biens et savoir-faire spécifiques non disponibles localement (technologies avancées..). L’usage de l’IA et des data locales pour optimiser les ressources d’un territoire avec le développement des réseaux pair-à-pair (P2P) pour la production et la distribution d’énergie (ex. les microgrids solaires). Des réseaux inter-biorégionaux peuvent se créer, où les territoires échangent selon leurs forces respectives et des labels garantissant une production respectueuse des écosystèmes locaux peuvent structurer de nouvelles chaînes d’approvisionnement éthiques. En somme, on pourrait tendre vers une économie hybride, locale et interconnectée, le futur économique ne sera sans doute ni 100 % local, ni totalement globalisé. Il s’agit d’inventer des modèles hybrides, où la production locale est maximisée tout en conservant des échanges globaux stratégiques. Les territoires doivent devenir plus autonomes mais pas autarciques, avec des modèles d’échange respectant les capacités écologiques et sociales de chaque région. Ce nouveau paradigme pourrait allier le meilleur des deux mondes : La résilience et la durabilité d’une économie locale adaptée aux spécificités de son environnement. La richesse des savoirs et des innovations mondiales, partagées de manière équitable et non prédatrice. C’est ainsi que la transition vers une économie biorégionale pourra prospérer sans tomber dans un repli protectionniste, tout en préservant la planète et les sociétés locales.

En France, plusieurs territoires se sont engagés dans une démarche biorégionale et régénérative Le Parc naturel régional du Luberon adopte une approche qui met en avant la régénération des écosystèmes et la valorisation de l’économie locale. En collaboration avec des agriculteurs, des artisans, et des associations, le parc encourage des pratiques respectueuses de la biodiversité, notamment par l’agriculture biologique, la protection des paysages et la préservation de la faune et la flore locales. Le parc a mis en place des formations à l’agroécologie pour les agriculteurs locaux, des programmes de sensibilisation à la biodiversité, et des partenariats avec des entreprises locales pour promouvoir des produits artisanaux et durables. La gestion de l’eau, cruciale dans cette région sèche, repose aussi sur des initiatives de récupération et de conservation.

Le Grand Genève est une région transfrontalière qui inclut des territoires en France et en Suisse. Elle a adopté une approche biorégionale visant à répondre aux défis écologiques, sociaux, et économiques de manière systémique, en respectant les spécificités de chaque sous-région. Le Grand Genève s’est engagé dans des projets de mobilité douce (développement des transports publics, pistes cyclables), la préservation des espaces agricoles et naturels, et la promotion des circuits courts. Il a également initié le développement d’une ceinture alimentaire régionale, reliant agriculteurs locaux et consommateurs, afin de réduire la dépendance aux importations alimentaires.

La vallée de la Drôme est souvent citée comme exemple d’initiative biorégionale, en raison de son engagement en faveur de l’agroécologie, de la production d’énergie renouvelable, et de la résilience alimentaire. La région privilégie des modèles agricoles durables, des énergies locales, et des systèmes alimentaires en circuits courts tels que la coopérative Biovallée qui rassemble agriculteurs, artisans, entreprises, et citoyens autour de l’agriculture biologique, de la permaculture, et de l’agroforesterie. La vallée promeut également des pratiques de gestion régénérative des sols et de protection de la biodiversité à travers des corridors écologiques reliant les espaces naturels.

Inspirée par le biorégionalisme, la métropole de Lyon développe une ceinture alimentaire pour renforcer la résilience locale et réduire la dépendance aux importations alimentaires. En soutenant l’agriculture périurbaine, Lyon souhaite garantir un approvisionnement en produits frais, locaux, et durables pour ses habitants. La ville a mis en place des partenariats avec des agriculteurs locaux pour développer des projets en agroécologie, notamment des fermes urbaines, des potagers communautaires, et des marchés de producteurs. Lyon soutient également la réhabilitation des terres agricoles périurbaines pour améliorer la production locale, tout en encourageant des circuits courts et des modèles de distribution directs.

Les Cévennes, riches en biodiversité et en héritage culturel, intègrent des pratiques biorégionales dans leur gestion des ressources naturelles, leur agriculture, et leur tourisme. La région met l’accent sur la préservation des paysages, la revitalisation des communautés rurales, et l’intégration des savoir-faire locaux. Le parc naturel régional encourage l’élevage extensif et la permaculture, des pratiques qui protègent la biodiversité locale et favorisent des paysages ouverts. Le tourisme écologique est également encouragé pour attirer des visiteurs respectueux de l’environnement et des traditions locales, et des ateliers d’artisanat valorisent les métiers traditionnels.

La camargue abrite des écosystèmes aquatiques fragiles, et sa gestion met en avant une approche biorégionale pour protéger ces zones humides tout en soutenant une agriculture et un tourisme responsables. La Camargue combine conservation des zones naturelles avec un développement économique en harmonie avec ses ressources spécifiques. Initiatives concrètes Les rizières, élevages de taureaux et chevaux de Camargue sont gérés dans le respect de l’équilibre écologique. Des efforts sont faits pour conserver les prairies de roseaux, cruciales pour la faune, et la région adopte des pratiques de rotation des cultures pour éviter l’épuisement des sols. Un tourisme orienté vers la découverte de la nature locale est promu pour sensibiliser les visiteurs aux enjeux écologiques.

En Espagne, l’île de Majorque aux Baléares illustre également parfaitement l’approche biorégionaliste. Cette initiative, portée par Daniel Christian Wahl, auteur de Designing Regenerative Cultures”, valorise la restauration des écosystèmes et renforce les liens entre communautés humaines et environnement naturel. La priorité est de restaurer et préserver les écosystèmes uniques de l’îlezones humides, sols agricoles et zones côtières. Les actions ciblent la protection des ressources naturelles face au tourisme de masse et à l’agriculture intensive, tout en régénérant les habitats naturels et en enrichissant la biodiversité.

Majorque vise l’autonomie en matière de production alimentaire, d’énergie et de matériaux de construction. Les communautés locales adoptent la permaculture et l’agriculture régénérative, privilégiant des méthodes respectueuses du sol et des circuits courts pour réduire leur dépendance aux importations. L’île développe une économie circulaire minimisant les déchets et optimisant l’usage des ressources locales. Les projets d’urbanisme privilégient les matériaux naturels locaux, tandis que les déchets organiques enrichissent les sols agricoles. Face à sa rareté, l’eau est gérée durablement à travers des pratiques agricoles économes, l’optimisation des réseaux de distribution et la protection des aquifères. Pour contrer les effets négatifs du tourisme de masse, Majorque encourage un tourisme éthique et durable. Le « slow tourism » met en valeur l’agriculture locale, l’artisanat traditionnel et les écosystèmes préservés, respectant ainsi la capacité d’accueil de l’île. Quelques projets spécifiques liés à l’île sont en développement tels que celui de la Fondation Mallorca Preservation qui soutient la régénération des sols, la reforestation et la conservation marine. Elle œuvre notamment à la restauration des prairies de posidonies, essentielles à la biodiversité méditerranéenne. Le projet Finca Slow – Agriculture Régénérative qui aide au développement de fermes locales adoptant des techniques de compostage, d’agroforesterie et de cultures associées pour restaurer les sols et limiter l’érosion. Ces systèmes durables renforcent l’autonomie alimentaire et réduisent l’empreinte écologique.

Des entreprises locales s’unissent autour d’objectifs de durabilité et de régénération. Artisans et agriculteurs collaborent pour des pratiques régénératives, réduisant les déchets et privilégiant les matériaux locaux. L’île développe également les énergies renouvelables, notamment solaires. Cette transition réduit sa dépendance énergétique et son empreinte carbone.

L’approche biorégionaliste de Majorque équilibre développement économique et préservation environnementale. En impliquant la communauté dans la gestion des ressources et la restauration des écosystèmes, l’île devient un modèle méditerranéen de développement régénératif. Le principal défi reste la transformation du tourisme vers un modèle où les visiteurs participent activement à la préservation de l’écosystème insulaire.

Les approches biorégionales sont de plus en plus évoquées dans les cercles stratégiques tels que récemment à DAVOS mais l’approche dominante continue de favoriser la standardisation et l’expansion, au détriment des écosystèmes et des cultures locales. Or, une transition efficace nécessiterait des solutions adaptées aux conditions spécifiques de chaque région avec une gouvernance fondée sur les réalités locales plutôt que sur des frontières politiques, tout en renforçant les interconnexions entre chaque lieu, comme un système vivant intégrant les dimensions écologique, culturelle et économique.

Plutôt que d’imposer des modèles uniformes, favoriser des systèmes décentralisés, résilients et adaptés aux spécificités locales. Repenser l’échelle, les modèles économiques et les réseaux de coopération.

Les biorégions peuvent-elles devenir des centres florissants de santé planétaire ? Une approche biorégionale repose sur la reconnaissance des liens entre écosystèmes, économie locale et bien-être humain, ce qui en fait un levier puissant pour restaurer les équilibres écologiques et promouvoir la santé globale.

Au travers de l’adaptation et la recherche de plus de résilience aux conditions climatiques extrêmes, une bioregion peut être un modèle vivant de santé planétaire, où le bien-être des humains est en synergie avec celui des écosystèmes. C’est une vision qui repose sur l’équilibre entre conservation, innovation et engagement collectif.

La Convention des Entreprises pour le Climat (CEC) s’inscrit pleinement dans une approche biorégionale en mobilisant les entreprises des principales régions françaises pour repenser leurs modèles économiques en intégrant les limites planétaires et les spécificités locales.

La CEC crée des dynamiques de collaboration entre entreprises, collectivités et associations, essentielles pour une gouvernance locale partagée. Ce travail en réseau facilite l’émergence de solutions adaptées aux enjeux environnementaux spécifiques à chaque biorégion.

En encourageant des modèles économiques régénératifs, la CEC sert l’approche biorégionale en favorisant des écosystèmes économiques locaux, résiliants et durables, tout en incitant les entreprises à agir en harmonie avec les ressources et les spécificités naturelles de leur territoire.

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